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samedi 4 février 2012

L'espionnage dans les entreprises

L’espionnage industriel ou espionnage économique est l’espionnage qui vise le commerce, il est souvent décrit comme un dérivé malsain de la veille stratégique, ou le « cancer » de l’intelligence économique. Il s’agit de l’ensemble des pratiques à travers lesquelles les informations sont obtenues par des moyens répréhensibles (corruption, piratage, vols de documents…).
Pour plus détailler ce sujet, voici l’histoire moderne de l’espionnage industriel.

Volkswagen (1993) : L’affaire Lopez, qui porte le nom de Jose Ignacio LOPEZ, nouveau directeur des achats chez VOLKSWAGEN et ancien dirigeant de GENERAL MOTORS, a été accusé d’espionnage au profit de sa nouvelle société.

Coca-Cola (2006) : deux individus sont entrés en possession de secrets de fabrication Coca Cola par le biais d’une employée de la firme. Lorsqu’ils proposèrent leur précieux bien au concurrent Pepsi, ces derniers en informèrent immédiatement Coca-Cola.

McLaren (2007) : le concepteur des monoplaces de l’écurie Ferrari aurait communiqué des plans à l’ennemi McLaren. L’écurie anglo-allemande aurait, quant à elle, fait l’objet d’une semblable affaire d’espionnage menée cette fois-ci par Renault par le biais d’un ancien ingénieur.

Michelin (2007) : un cadre de Michelin a tenté de monnayer des données confidentielles au concurrent Bridgestone. Averti par Bridgestone, Michelin tendit un piège à son escroc pour le confondre. C’est ce qu’on appelle de la concurrence loyale et honnête.

Hilton (2009) : la chaîne d’hôtels Hilton a été soupçonnée d’avoir débauché deux salariés de Starwood à des fins industrielles. Les deux larrons avaient en effet quitté Starwood les poches pleines de 100.000 fichiers informatiques sur un projet de chaîne d’hôtels dont Hilton souhaitait justement entreprendre le lancement.

EDF (2009) : le groupe aurait mandaté la société Kargus Consultants pour surveiller ses détracteurs de Greenpeace. Selon les intéressés, il ne s’agissait que d’une mission « d’appui opérationnel à la veille stratégique sur les modes d’action des organisations écologistes ».

Opération Aurora (2010) : décelée par Google, victime d’une cyberattaque apparemment orchestrée par le gouvernement chinois, l’opération Aurora visait, par ailleurs, une trentaine d’entreprises majoritairement américaines. Wikileaks aurait plus tard confirmé l’implication du gouvernement chinois dans l’affaire.

Renault (2011) : Trois cadres de Renault, dont un membre du comité de direction, ont été mis à pied pour avoir transmis des informations importantes mettant en cause les intérêts du groupe Renault.  »Cela tournerait autour du véhicule électrique« , a précisé une source proche du dossier.

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